La commune de Karang, malgré sa population importante, ne dispose que d’un poste de santé, de deux forages, d’un réseau AEP, de six établissements scolaires, d’un collège et d’un lycée mixte.
Sur le plan économique, la ville est dotée d’un grand marché alimenté par des produits agroalimentaires provenant des communes et villes voisines.

Sa position de carrefour et de poste frontalier explique le flux de passagers en provenance et à destination de la Gambie, pouvant atteindre jusqu’à 3 000 personnes par jour, principalement transportées via la gare routière, l’une des plus dynamiques de la région.

Le niveau de revenu reste relativement faible et les activités génératrices de revenus se composent essentiellement d’agriculture, de commerce et d’échanges, d’élevage, de sylviculture, de transport, d’artisanat, etc.

Nonobstant cette situation, la commune reste attrayante en raison de la dynamique de sa population, ce qui justifie la présence de nombreux investissements et installations liés au réseau de télécommunications, tels que les opérateurs téléphoniques, un bureau de poste et plusieurs institutions de microfinance (CPS, CMS, Baobab, etc.).

Ce projet a donc pour objectif principal d’améliorer sensiblement l’accès à l’eau potable et la couverture sanitaire, en renforçant les infrastructures d’eau et d’assainissement dans quatre écoles et un quartier de la ville. Il vise également à promouvoir de meilleures pratiques d’hygiène dans la commune de Karang-Poste.

La collectivité territoriale, porteuse de ce projet, s’engage à développer des stratégies de communication adaptées afin de sensibiliser les populations aux conditions d’hygiène et à l’appropriation du projet.