HSF a été sollicitée par des chefs de village et le premier adjoint au maire pour réaliser des latrines et des installations de pompage prévues au Plan Communal de Développement (PCD) et situées sur l’ensemble du territoire de Koubri. Même si le PCD recense 180 points d’eau fonctionnels, les données restent très peu fiables, car celui-ci a été rédigé en 2014, une période de troubles socio-politiques. De plus, les données n’ont pas été précisément vérifiées sur le terrain, faute de moyens. Le nombre de points d’eau potable est insuffisant, particulièrement dans les écoles. Chaque quartier demande la réalisation d'un forage, ce qui conduit à une répartition des ouvrages très inégale et non adaptée aux densités de population. L’existence de points d'eau potable n’empêche pas des trajets très longs pour aller chercher l’eau, surtout pour les femmes. La méconnaissance des risques liés à la consommation d’eau non potable est également un problème significatif. Les centres de santé de Koubri ont précisé que les deux principales causes de leurs fréquentations sont le paludisme et les diarrhées. L'objectif étant d' améliorer les conditions de vie des villageois et ainsi encourager leur autonomie et le développement de la communauté.