Dans le cadre du projet d’étude pour une adduction d’eau potable et l’aménagement de latrines dans 4 villages du canton de Gbatopé, commune de Zio 1 au Togo, une évaluation externe a été réalisée par un prestataire. Celle-ci visait à examiner les latrines construites, leur impact dans les écoles, ainsi que le volet sensibilisation et entretien.
La mise en œuvre d’un projet d’aménagement de latrines dans les établissements scolaires de zones rurales, comme les villages du canton de Gbatopé, peut avoir des retombées significatives sur la santé des élèves.
Une élève interrogée exprime sa satisfaction :
« Avant le projet, quand tu ressentais le besoin, ton cœur battait fort, surtout pour nous les filles, car pendant la saison sèche, il était difficile de se cacher pour faire ses besoins. Mais aujourd’hui, ce n’est plus le cas. »
Un directeur d’école témoigne également :
« Les sensibilisations ont tellement induit de changements de comportements… Je parlais tout à l’heure des clubs : pendant la récréation, deux membres sont chargés d’aller voir les dames qui vendent à manger. Ils vérifient si elles sont propres et s’il y a de l’eau pour les élèves. Même au niveau de la cour et des salles de classe, la personne responsable s’assure qu’elles sont bien balayées, rappelle à l’ordre si nécessaire et signale à l’enseignant ou à la direction. Sincèrement, les sensibilisations nous ont apporté beaucoup. »
Le volet sensibilisation est en effet une étape clé dans la conduite d’un tel projet. Comme le souligne un autre directeur d’école :
« L’entretien, ça va. Avant, c’était nous-mêmes qui forcions les élèves : après un mois d’utilisation, on leur demandait d’aller nettoyer. Mais surtout avec la formation qu’ils ont suivie, maintenant, c’est eux-mêmes qui s’en chargent. Certains entretiennent la cour, d’autres les latrines.»
