Ce projet a fait l’objet d’une phase étude en 2015. L’identification des besoins a été réalisée par Miary RAVELONJATO, la chargée de projet malgache d’Hydraulique Sans Frontières, le maire et les habitants eux même.

L’ensemble des forages sur la commune ne fonctionnent plus à l’exception du seul forage privé. Les puits déjà existants avaient été équipés à l’origine d’une pompe manuelle qui ne fonctionne plus. Seuls les deux puits de Fanivelona centre réhabilités dans la première phase (2017-2018) ont leur système de poulie. Dans les autres puits, l’eau est puisée actuellement avec un seau et une corde et non fermés ce qui les rend très vulnérable à la pollution. Aucun organisme de gestion n’avait été mis en place pour s’assurer de la propreté et de la fermeture des puits. Selon leur lieu d’habitation, les habitants vont chercher l’eau à la rivière, ou au lac qui se situe à l’entrée du village (zone centre). En moyenne les familles se rendent deux à trois fois par jour au point d’eau (rivière, lac, ou puits) pour une durée de 10 à 20 minutes, la corvée de l’eau étant le travail des femmes et des enfants. En saison sèche, la quantité d’eau est parfois insuffisante, et en saison des pluies les villageois évoquent le problème des cadavres des animaux dans la rivière.

Aussi, la Commune de Fanivelona dispose d’un seul centre de santé de base (CSB) à Fanivelona centre où réside également une sage-femme. Le puits de ce centre de santé a été rénové lors de l’étude du projet. On observe que les enfants de moins de 5 ans sont les plus vulnérables et constituent la grande majorité des consultations. Les principales maladies évoquées sont le paludisme, la bilharziose, et les diarrhées.